Maroc-Sahara: Mohammed VI rejette tout règlement en dehors de la souveraineté marocaine

Le Roi du Maroc Mohammed VI a rejeté ce lundi, tout règlement de l’affaire du Sahara «en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc» et en dehors de «l’Initiative d’autonomie» que le Royaume a soumis à l’ONU en 2007.

Dans un discours adressé lundi soir à la Nation, à l’occasion du 42eme anniversaire de la Marche Verte ayant permis au Royaume chérifien de libérer ses provinces sud de l’occupation espagnole, le Roi a réitéré l’adhésion de son pays à la dynamique actuelle voulue par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et son engagement à coopérer avec son Envoyé Personnel «tant que seront respectés les principes et les fondamentaux de la position marocaine».

Parmi ces éléments, le souverain a précisé qu’«aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité».

Il a soulignén second lieu, l’évidence que «le problème n’est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d’arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir», affirmant qu’il appartient désormais «aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif».

En troisième lieu, il a insisté sur le fait que le Conseil de Sécurité de l’ONU, est «la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement» de «ce conflit régional artificiel» autour du Sahara marocain.

En quatrième et dernier lieu, le souverain marocain a réaffirmé «le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes».

Au plan interne, a-t-il conclu, le Maroc ne restera pas «les bras croisés à attendre que soit trouvée la solution souhaitée», mais il poursuivra le développement de ses provinces Sud en assureant à leur population les conditions d’une vie libre et digne.

Andreï Touabovitch

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