Le président américain Donald Trump a annoncé mardi le retrait de son pays de l’accord sur le nucléaire iranien et, par conséquent, le rétablissement des sanctions contre Téhéran.
En prenant cette décision, le milliardaire a réalisé l’une de ses promesses électorales. En effet, le chef d’Etat américain a régulièrement dénoncé les clauses de cet accord signé en 2015 par le précédent président américain, Barack Obama. Dans ce cadre, l’Iran avait consenti à réduire ses activités nucléaires en contrepartie d’une levée progressive de la grande partie des sanctions internationales dont elle faisait l’objet.
En dehors de l’Iran et des Etats-Unis, la France, la Russie, la Grande-Bretagne, la Chine et l’Allemagne faisaient partie des signataires de cet accord.
En sortant de ce cadre, Washington entend rétablir plusieurs sanctions concernant Téhéran au terme de périodes transitoires de 90 à 180 jours. Ces mesures porteront notamment sur le secteur pétrolier iranien et les transactions en dollars avec la banque centrale d’Iran, a indiqué mardi le département américain du Trésor.
Le même ministère américain a précisé par voie de communiqué et dans un document diffusé sur son site web que le rétablissement des sanctions porte aussi sur les exportations aéronautiques vers l’Iran et le commerce de métaux avec le même Etat, de même que toute tentative iranienne d’obtenir de la monnaie américaine.