Près de 500 étudiants algériens sont descendus mardi dans les artères d’Alger pour exprimer leur opposition à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
«Non au 5è mandat», «Bouteflika dégage», «Algérie libre et démocratique», tels sont certains des slogans scandés par les jeunes protestataires qui s’étaient rassemblés à l’intérieur de la «fac centrale» à Alger.
Le service de sécurité avait fermé les grilles de sorte à les empêcher de sortir, alors qu’à l’extérieur, il y avait également une forte présence policière.
«Pour éviter la confrontation avec la police, les étudiants de plusieurs facultés d’Alger ont décidé de se rassembler dans l’enceinte de l’université», a expliqué l’un d’entre eux.
La presse locale a rapporté la tenue de diverses autres manifestations dans la capitale algérienne et dans d’autres villes du pays. Une centaine d’étudiants provenant d’autres campus ont protesté dans le centre-ville d’Alger, sans que les forces de l’ordre n’interviennent.
Pour ce qui est des étudiants de la faculté de médecine d’Alger, située à près de 5 km du centre, ils ont été cantonnés sur leur campus par les agents de police.
Par ailleurs, des protestations ont eu lieu à Annaba, Constantine, Ouargla et Tizi Ouzou, d’après certains médias locaux.