La Belgique a postulé pour intégrer le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour la période 2023-2025, a annoncé mardi le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, à la tribune des Nations Unies à Genève.
Mettant en avant l’engagement de son pays pour la promotion et la protection des droits de l’Homme «par la voie du multilatéralisme», le chef de la diplomatie belge a présenté la candidature de son pays lors de la 40ème session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
«La Belgique s’est toujours efforcée, au cours des trois dernières années, de promouvoir et protéger les droits des personnes qui ne peuvent pas compter sur une protection juridique étatique appropriée», a assuré Reynders, précisant que «les droits de l’Homme comptent également parmi les priorités du mandat belge au Conseil de sécurité des Nations Unies».
De son avis, les droits de l’Homme ne peuvent constituer « le troisième ou dernier pilier de l’ONU ». Ainsi, la Belgique souhaite notamment « renforcer le lien » entre New York et Genève, a-t-il poursuivi.
Si jamais la Belgique est élue par l’assemblée générale fin 2022, cet Etat effectuera son troisième mandat au sein du Conseil après 2009-2012 et 2016-2018. A l’heure actuelle, elle jouit d’un statut d’Etat observateur.