Pour la troisième semaine consécutive, des affrontements ont encore éclaté lundi au Chili et dans d’autres villes. Plusieurs personnes ont été blessées et des bus ont été incendiés.
Des milliers de contestataires occupaient la plaza Italia, lieu emblématique du mouvement de colère initié le 18 octobre.
Par ailleurs, des chauffeurs de taxi avaient organisé des opérations-escargot contre le prix des péages.
Les manifestants réclament une réforme du système de retraites et une révision de la Constitution, tous deux hérités de la période de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), ainsi que de profondes réformes du modèle économique ultralibéral chilien.
L’économie chilienne qui avait augmenté de 3% en septembre par rapport au même mois l’année dernière, pourrait s’abaisser jusqu’à 0,5% selon le gouvernement.
En outre, un puissant séisme de magnitude 6, selon l’institut américain de géophysique (USGS), a été enregistré dans le centre du Chili, et ressenti jusque dans la capitale, provoquant des mouvements de panique dans la foule.