Suite à la prise d’assaut de la mission diplomatique américaine à Bagdad ce mardi 31 décembre, par des milliers de protestataires, le Pentagone a annoncé mercredi, le déploiement immédiat de 750 hommes supplémentaires «dans la région» du Moyen-Orient, tout en précisant que c’est une «action préventive».
«Ce déploiement est une action de précaution et appropriée en réponse aux niveaux de menace grandissantes contre le personnel et les installations américaines, comme nous en avons été témoins aujourd’hui à Bagdad », a précisé le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper dans un communiqué.
Peu avant, un responsable américain a confié à la presse sous couvert de l’anonymat que Washington avait d’ores et déjà déployé 500 militaires au Koweït, un pays limitrophe de l’Irak.
Ces soldats seront par la suite « très probablement » redéployés sur le sol irakien, a indiqué le même responsable, précisant qu’à terme, «jusqu’à 4.000 autres soldats pourraient être déployés dans la région».
Les incidents à l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, sont intervenus après des raids sanglants menés par les forces armées américaines contre des bases des Brigades du Hezbollah en territoire irakien.