Le chef d’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso, a déploré que le Maroc n’ait pas été invité à la conférence de Berlin sur la Libye, alors que c’est à « Skhirat que les Nations unies avaient mis en place les institutions libyennes actuellement reconnues par la Communauté internationale ».
Denis Sassou-Nguesso, qui a présidé, jeudi à Brazzaville, la réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a salué « toutes ces initiatives qui concourent à ramener la paix, la stabilité et la réconciliation nationale en Libye ».
Cependant, a-t-il dit jeudi, dans une interview au magazine français Le Point, « Nous déplorons que certains pays n’aient pas été invités à y prendre part, car le règlement de cette crise ne saurait être durable sans l’implication de tous les pays concernés ».
Le chef d’Etat congolais qui préside le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a ajouté : « Nous pensons au Maroc, car c’est à Skhirat que les Nations unies avaient mis en place les institutions libyennes actuellement reconnues par la Communauté internationale ».