Selon de nombreux services de renseignement occidentaux, et même le Hezbollah libanais, l’énorme incendie dans le plus grand centre commercial de Doha, au Qatar, serait en fait un attentat. Ils en attribuent la paternité à l’Iran qui aurait, par ce moyen, adressé un avertissement à l’émirat pétrolier en cas d’attaque contre ses installations nucléaires.
Le centre commercial de Doha où s’est produit le sinistre est particulièrement fréquenté par les américains. Le nom d’un certain Abou Habib Anzi a été prononcé. Cet homme serait à la tête d’un groupe islamiste nommé « Les Phalanges de la Vérité ». Les services de renseignements arabes sont convaincus que ce groupe ne sert que de paravent à l’Iran. L’opération terroriste baptisée « Thar Allah », ce qui veut dire la revanche de Dieu aurait consisté en un sabotage. L’incendie qui s’est produit serait le résultat d’un court-circuit résultant de ce sabotage. 19 personnes, dont 13 enfants, avaient péri dans les flammes.
Le souverain du Qatar, l’émir Al-Khalifa Ben al-Thani avait dès le lendemain de l’incendie déclaré coupable de négligence les directeurs du centre commercial et de la crèche où l’incendie s’’était déclaré avant de les envoyer séance tenante en prison. Avec les révélations d’un possible acte terroriste, la décision de l’émir peut être vue comme une tentative d’étouffer l’affaire. Il est vrai, en effet, qu’un Qatar frappé par un attentat fragiliserait l’image que Ben al-Thani tient à renvoyer à la face du monde et ternirait ses ambitions d’un leadership régional.