La Turquie a rejeté vendredi l’affirmation de Moscou selon laquelle une trentaine de soldats turcs tués la veille par des frappes aériennes dans le nord-ouest de la Syrie, avaient été touchés car ils se trouvaient parmi « des terroristes ».
« J’aimerais souligner qu’aucun élément armé ne se trouvait au côté de nos unités au moment de cette attaque », a déclaré le ministre turc de la Défense Hulusi Akar.
Au moins 33 militaires turcs sont morts dans ces frappes attribuées par Ankara au régime syrien, soutenu par Moscou, dans la région d’Idleb.
Vendredi, l’armée russe a affirmé que les soldats turcs pris sous le feu de l’armée syrienne se trouvaient parmi des « unités combattantes de groupes terroristes » qui étaient ciblées par les avions.
Elle a ajouté que la Turquie n’avait pas communiqué la présence de ses troupes dans la zone concernée et qu’elles « n’auraient pas dû s’y trouver ».
« L’attaque a eu lieu alors même que les coordonnées de nos unités avaient été communiquées aux responsables russes présents sur le terrain », a déclaré M. Akar.
Pire, a-t-il ajouté, « l’attaque a continué en dépit de nos avertissements après la première frappe. Lors des bombardements aériens, des ambulances ont elles aussi été touchées », a-t-il affirmé.