D’ici la semaine prochaine, l’Afrique du Sud va procéder au rapatriement de 151 de ses ressortissants bloqués à Wuhan, épicentre de l’épidémie de coronavirus en Chine populaire.
En ordonnant la semaine dernière cette opération, le chef d’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa a donné une suite favorable à la demande de ses compatriotes retenus depuis plus d’un mois dans cette ville chinoise.
«L’organisation (du retour) va prendre sept à dix jours», a assuré le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, précisant que le rapatriement sera assuré par un avion spécial des forces armées sud-africaines.
Cet appareil acheminera les évacués dans une installation dont l’emplacement n’a pas été révélé, où ils « seront maintenus en stricte quarantaine pendant trois semaines», d’après Mkhize, assurant que «la quarantaine est une simple mesure de précaution», les ressortissants concernés n’étant pas contaminés par le coronavirus.
«Nous ne disons pas que la Chine a échoué, il n’y a pas de risque immédiat, mais ces Sud-Africains veulent rentrer» dans leur pays d’origine, a-t-il expliqué.
A signaler que jusqu’à présent, aucun cas d’infection par ce virus n’a été enregistré sur le sol sud-africain. Néanmoins, deux ressortissants sud-africains faisant partie de l’équipage du navire de croisière mis en quarantaine au Japon, ont été atteints par le coronavirus, d’après les autorités de Pretoria.