Les autorités indiennes ont annoncé hier dimanche que douze personnes, neuf activistes présumés et trois soldats indiens, ont été tués ce week-end lors de deux incidents distincts au Cachemire indien.
Samedi matin, une fusillade a opposé des forces gouvernementales à des activistes présumés dans le secteur de Kulgam, dans le sud du Cachemire, faisant selon la police quatre morts, tous des activistes locaux.
Et selon le colonel Rajesh Kalia, un porte-parole de l’armée indienne, un second incident a eu lieu dimanche matin dans le secteur de Keran, au nord du Cachemire, proche de la Ligne de contrôle (LoC) qui fait office de frontière de fait avec le Pakistan. Cinq activistes armés et trois soldats ont été tués et plusieurs autres blessés.
Le Cachemire est actuellement soumis à un confinement en raison de la pandémie liée au coronavirus. Il faisait déjà l’objet d’un couvre-feu décrété début août 2019 lorsque le gouvernement indien a révoqué le statut d’autonomie de cette région disputée entre l’Inde et le Pakistan et théâtre d’une insurrection séparatiste dans la partie contrôlée par New Delhi.