Une personne a été tuée et sept autres blessées au poignard, dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Birmingham, dans le centre du Royaume-Uni pays, d’après un dernier bilan publié par la police britannique qui évoque un «incident majeur» sans retenir pour l’heure la piste terroriste.
La police de Birmingham a indiqué dans un communiqué, avoir été appelée à 00h30 locales à propos d’une personne poignardée dans le centre-ville, avant d’être avertie que d’autres faits similaires étaient survenus peu après.
Un dispositif de sécurité a été mis en place, incluant des fermetures de routes et était toujours en place hier dimanche. Le niveau de la menace terroriste classé « important » dans le pays depuis novembre 2019, soit le troisième degré sur une échelle de cinq, a été maintenu inchangé.
La police des West Middlands a assuré être toujours à l’œuvre pour établir ce qui s’est passé, ce qui pourrait prendre du temps. Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte pour meurtre, rien ne permet de retenir à ce stade, la thèse d’un acte terroriste ou celle d’un crime haineux, pas plus que celle d’un conflit entre gangs.
Le Royaume-Uni devient malheureusement coutumier de ce genre d’incidents. Le 20 juin dernier, trois hommes avaient été tués au couteau dans un parc de Reading, à l’ouest de Londres, et l’enquête a été confiée à la police antiterroriste.
Le suspect, Khairi Saadallah, un réfugié libyen de 25 ans souffrant de problèmes mentaux à cause de la guerre civile en Libye selon sa famille, avait été inculpé pour trois meurtres et trois tentatives de meurtres.
A peine six jours plus tard, un homme avait poignardé et blessé six personnes dans un hôtel hébergeant des réfugiés à Glasgow en Ecosse, mais le caractère terroriste avait été écarté.