Le gouvernement chilien veut faire adopter en urgence par le congrès un projet de loi qui durcit les peines pour les menaces, coercition et harcèlement sur fond d’attaques et d’agressions contre des personnalités politiques, selon la presse chilienne.
Le président Sebastián Piñera a annoncé la présentation de ce projet de loi qui vise à durcir les sanctions pour les crimes de menaces et de coercition, tout en prévoyant, pour la première fois, le crime de harcèlement qui n’existait pas auparavant.
«Ces derniers jours, de nombreuses autorités ont été victimes de menaces qui ont touché des membres du Tribunal Constitutionnel, du Sénat, de la Chambre des députés, du Parquet, voire de l’Assemblée constituante », a déploré le président.
Il a noté que les peines correspondant à ces crimes de menace et de coercition n’ont pas subi de changements significatifs depuis 1874, lorsque le code pénal a été promulgué et n’ont pas été adaptés à la réalité des temps modernes. Et qu’en plus, le crime de harcèlement n’existe pas aujourd’hui dans notre législation », a expliqué Piñera.