Le ministre de l’Environnement, Juan Cabandié, a affirmé lors de sa participation à la réunion du G20 Climat et Énergie en Italie, que « les pays riches doivent être les leaders en matière de financements et des actions climatiques et doivent respecter les engagements qu’ils ont pris depuis 2010 en matière d’environnement ».
« Depuis plus de 10 ans que les pays en développement ont besoin que les pays riches arrêtent de nous regarder avec méfiance et qu’ils versent 100 milliards de dollars par an pour promouvoir la transition vers le développement durable », a déclaré le ministre devant ses pairs du G20.
Les pays en développement sont « des créanciers environnementaux face à ces pays qui exigent de nous, en permanence, de payer la dette », s’est révolté le ministre argentin, cité par un communiqué de son département.
« Pour cette raison, nous réaffirmons notre proposition d’échanger la dette contre des actions climatiques et environnementales, pour permettre une reprise économique durable et en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030 des Nations Unies », a-t-il insisté.