La CEDEAO revoit l’alerte précoce à l’occasion de son 50ème anniversaire

Un Symposium axé sur la «sécurité humaine et les mécanismes nationaux d’alerte précoce et de réponse en Afrique de l’Ouest» qu’organise la CEDEAO depuis le lundi 2 juin dernier, s’achève ce mercredi à Lomé, la capitale togolaise et ce, dans le cadre de la commémoration du 50ème anniversaire de la création de cette organisation sous-régionale ouest-africaine.

Dans l’espace de la CEDEAO, le système d’alerte précoce englobe les notions de «la gouvernance et des droits de l’Homme, la sécurité et l’extrémisme violent, la criminalité, la santé et l’environnement».

«Une Déclaration de stratégie régionale sur la sécurité humaine» est attendue au terme des travaux de cette rencontre. Divers experts de la question abordée passent au peigne fin les «dix années de mise en œuvre du mécanisme d’Alerte précoce et de réponse rapide de la CEDEAO», et évaluent «ses instruments juridiques et de réglementation».

La vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, la Togolaise, Damtien Tchintchibidja a rappelé lors de ce Symposium, que le système d’alerte précoce de l’organisation constitue un «solide cadre de collecte de données et d’analyse» qui a permis de suivre des menaces émergentes, d’identifier des tendances et de formuler rapidement des recommandations concrètes aux plus hautes instances dirigeantes d’Afrique de l’ouest.

La «Déclaration de stratégie régionale sur la sécurité humaine» attendu pour ce mercredi 4 juin, est appelée à fixer de nouveaux seuils et objectifs pour les 10 prochaines années en la matière, en tirant les leçons de la situation socio-politique et des défis sécuritaires qui secouent actuellement l’Afrique occidentale.

Andreï Touabovitch