D’après des données du Réseau de Transport d’Electricité (RTE), l’entreprise en charge des échanges d’électricité entre la France et les Etats limitrophes, les importations nettes d’électricité de l’Hexagone en provenance d’Allemagne ont battu un record en janvier. Ce, à daté de fin 2010.
Le mois dernier, la France a importé 1 739 gigawattheures (GWh) d’Allemagne. A l’inverse, elle a exporté 169 GWh de son partenaire. Ce qui correspond à un solde importateur de 1 570 GWh. Simplement, un record depuis fin 2010, a-t-on pris de la RTE. La même entreprise a également constaté que, depuis octobre 2011, le solde mensuel avec l’Allemagne demeure importateur. Le dernier solde importateur le plus important datait de février 2012. Ce qui coïncidait avec un pic historique de consommation en France, soit 102,1 GW utilisés durant le même mois. A ce propos, le mois de janvier 2013 a approché ce seuil, avec 92,6 GW de consommé.
Toutes ces données prouvent les différences d’une époque à une autre : il y a quelques temps, le solde de la France par rapport à l’Allemagne n’était importateur qu’en période de grand froid. L’énergie importée servait à combler des déficits électriques. Mais, à présent, l’Hexagone achète l’électricité allemande plus régulièrement : en fait, la France profite du surplus d’énergie allemand. Géant de l’énergie renouvelable à l’échelle européenne, l’Allemagne produit plus que ses propres besoins par le biais de ses parcs éoliens et solaires. D’où, elle peut vendre de l’électricité bon marché. Des conditions qui font les affaires de certains fournisseurs français, qui gagnent en achetant de l’énergie pour la revendre par la suite. Tous ces flux sont gérés par le RTE, qui est une succursale d’EDF.