Libération de deux des 18 travailleurs turcs enlevés en Irak

irak-turquieDes responsables irakiens et turcs ont annoncé mercredi, la libération, dans la ville irakienne de Bassora (sud), de deux des 18 travailleurs de nationalité turque kidnappés à Bagdad au début de ce mois.

L’ambassadeur de Turquie en Irak, Faruk Kaymakci a confié à la presse, que ces deux salariés d’une société turque spécialisée dans les travaux publics avaient été retrouvés sains et saufs à proximité du bâtiment d’une entreprise turque à Bassora, une localité à majorité chiite. Il s’agirait, selon un membre du Conseil provincial de Bassora, Djaber al Saëdi, du chantier d’un centre hospitalier en cours de construction par cette compagnie turque.

Et M. Kaymakci d’ajouter que les 16 autres otages, encore retenus par leurs ravisseurs, étaient en bonne santé d’après les deux employés libérés. A en croire certains médias turcs, les deux prisonniers relâchés répondent aux noms de Necdet Yilmaz et Ercan Ozpilavci.

De son côté, la police de Bassora a diffusé un communiqué, par la voie de son porte-parole, le colonel Karim Zaïdi, indiquant que les deux hommes avaient été retrouvés tard mardi.

Les 18 otages turcs étaient apparus vendredi dernier sur une vidéo réalisée par leurs ravisseurs. Dans ce document, ces derniers avaient menacé de s’en prendre aux intérêts turcs sur le territoire irakien au cas où Ankara ne répondait pas favorablement à leurs exigences. Sur ces images, l’on pouvait voir cinq hommes armés, tout vêtus de noir et encagoulés, sous un drapeau portant l’inscription « Escadrons de la mort ».

Jusqu’à présent, le groupe auquel ces hommes sont affiliés reste inconnu. Quoi qu’il en soit, ces ravisseurs ont demandé aux autorités turcs de ne pas autoriser le transit des combattants islamistes par la Turquie pour se rendre en Irak et de mettre fin au vol du pétrole provenant du Kurdistan irakien. Ces hommes ont enfin appelé au départ des combattants qui ont pris d’assaut deux villages chiites situés dans le nord-ouest de la Syrie.

Andreï Touabovitch

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