De nouvelles révélations du réputé site Wikileaks, ont mis en évidence les complots que le régime algérien et son armée trament contre le voisin marocain en connivence avec des groupes terroristes.
Des accords ultra secrets de l’armée et du pouvoir algériens avec le groupe «Les Signataires par le sang», dirigé par le terroriste algérien, Mokhtar Bekmokhtar pour porter un coup contre les intérêts du Maroc notamment au Sahara Occidental, ont été dévoilée par des emails d’Hillary Clinton, mis en ligne le 16 mars dernier, par le fameux site Wikileaks.
Cet e-mail confidentiel qui compromet jusqu’au coup l’Etat algérien, a été adressé le 17 janvier 2013, à l’ancienne chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton par Sidney Blumental, ex-Conseiller spécial du président Bill Clinton et confident de longue date de l’ex-première dame.
L’e-mail de Blumental intitulé «Derniers rapports du renseignement français sur la crise des otages algériens» a été émis dans le sillage de l’attaque et la prise d’otages par le groupe terroriste de Blemokhtar, en janvier 2013, sur le site gazier BP-Sonatrach à Tigentourine, près d’In Amenas en Algérie.
L’échange d’e-mails entre Hillary Clinton et Sidney Blumenthal confirme, entre autres, l’existence d’un accord secret conclu entre l’armée nationale populaire algérienne (ANPA) et le groupe terroriste «Les Signataires par le sang» de Belmokhtar, dont l’un des objectifs est d’attaquer les intérêts du Maroc dans son Sahara.
Selon une source très sensible, ajoute Wikileaks, des individus ayant accès à des officiers des services de renseignements extérieurs français (Direction générale de la sécurité extérieure – DGSE) travaillant au Mali et en Algérie durant la crise des otages à Ai Amenas, « ont déclaré en privé que le gouvernement algérien du président Abdelaziz Bouteflika a été surpris et désorienté par les attaques» du groupe Belmokhtar, en violation de l’accord secret conclu après le kidnapping en avril 2012 du consul algérien à Gao (Mali). En vertu de cet accord, Belmokhtar devait concentrer ses opérations au Mali et, occasionnellement, avec les encouragements du DRS (renseignement militaire) algérien, s’attaquer aux intérêts marocains au Sahara occidental, est-il écrit dans l’email reçu par Hillary Clinton.
Suite à ces nouvelles révélations, des observateurs occidentaux estiment que l’attaque contre le complexe gazier Ain Amenas, qui s’était soldée par la mort de 40 employés de dix nationalités et 29 djihadistes, n’a pas livré tous ses secrets.