Le candidat républicain, Donald Trump vient d’être élu à la présidence des Etats-Unis, malgré son inexpérience en politique, un vote qui a créé la grande surprise notamment dans les milieux de la finance, et dont les conséquences ne se sont pas fait attendre.
L’homme d’affaire de 70 ans, traité de sexiste et de xénophobe par ses détracteurs, fait son entrée à la Maison-Blanche au détriment de sa rivale, la candidate démocrate, Hillary Clinton, 69 ans, qui aurait pu devenir la première femme à accéder à la magistrature suprême américaine.
Durant toute sa campagne, Donald Trump a affiché sa détermination à rompre avec la corruption des élites politiques qui ont «saigné le pays à blanc», d’après ses dires.
Il s’est engagé à «rendre à l’Amérique sa grandeur», ce qui a été son slogan de propagande, et à protéger le pays de toutes les menaces extérieures.
Le milliardaire américain a su mobiliser un électorat blanc humble de condition se sentant délaissé devant la mondialisation et les changements démographiques.
Le pays de l’Oncle Sam sort plus que jamais divisé de ces 18 mois de campagne électorale, marqués notamment par l’extravagance et la violence de Donald Trump. D’ailleurs, plus de 60 % de citoyens américains estimaient qu’il n’avait pas le profil et l’expérience requise pour devenir le chef de l’Etat de la première puissance mondiale. Malgré tout, le républicain est parvenu à capter le ras-le-bol et les peurs d’une partie de l’électorat américain.
Toutefois, ses positions demeurent floues sur un certain nombre de sujets, dont la politique étrangère et suscitent des préoccupations sur d’autres, comme dans le secteur de l’économie et de la finance.
Ainsi, l’annonce de son élection a immédiatement eu de l’impact sur les marchés financiers. La monnaie américaine, le Dollar a chuté et les investisseurs se sont rués sur les valeurs refuges à l’instar de l’or et les marchés obligataires.