Le nouveau président américain, Donald Trump a nommé Scott Pruitt, un élu climato-sceptique, à la tête du ministère de l’Environnement (EPA) et confié le portefeuille du ministère du Travail à Andrew Puzder, propriétaire de deux chaînes de restauration rapide et opposé à l’augmentation du salaire minimum.
Ces deux nominations n’ont pas tardé à susciter des préoccupations dans le pays. L’arrivée d’Andrew Puzder au ministère du Travail est inquiétante pour les partisans d’une hausse du salaire minimum. Quant à celle de Scott Pruitt à l’EPA, elle a secoué les milieux verts. Cet élu républicain de 48 ans, exerce en tant que procureur général de l’Oklahoma. Il dirigeait une coalition de 29 Etats américains qui ont porté plainte contre le ministère américain de l’Environnement pour essayer d’empêcher la mise en œuvre du plan de l’administration Obama restreignant les émissions de gaz carbonique des usines électriques.
Le nouveau ministre de l’Environnement, dont les campagnes électorales ont été soutenues par des dons de l’industrie pétrolière, avait déclaré en mai dernier lors d’une interview accordée au National Review que l’administration Obama allait « détruire les usines de charbon ».
Par la suite, il avait estimé que le débat portant sur le réchauffement climatique «divisait» les scientifiques et était «loin d’être réglé».
En début 2016, Donald Trump s’était engagé à restreindre le champ d’action du ministère américain de l’Environnement. «Nous gaspillons tout cet argent pour la protection de l’environnement», avait-il regretté, le 25 février, dans le cadre d’un débat républicain, promettant de «supprimer de nombreux départements».