Le président américain Donald Trump a reçu lundi à la Maison Blanche, son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.
Ce dernier n’avait pas eu cet honneur sous le mandat de Barack Obama, qui souhaitait marquer sa désapprobation de la gestion autoritaire de l’Egypte, par l’ex-chef d’état-major de l’armée égyptienne, Al Sissi. Les choses ont changé avec le nouveau dirigeant américain, qui se montre admiratif pour le président égyptien.
Les deux présidents ont eu des entretenus à huis-clos qui n’ont pas été suivis ni d’une conférence de presse, ni d’une déclaration publique. Les éventuels accords signés n’ont pas été divulgués.
Néanmoins, les propos du milliardaire semblent avoir réjoui le chef de l’Etat égyptien, très souriant en sa compagnie. «Nous sommes d’accord sur tant de choses, si vous en doutiez, que nous sommes à 100 % derrière le président Sissi qui a fait un boulot fantastique dans une situation très difficile. Nous soutenons l’Egypte et le peuple égyptien», a déclaré Trump.
La question des droits humains n’a pas été évoquée publiquement. A ce propos, le dirigeant américain a décrié son prédécesseur, qui préférait aborder ce sujet en privé. Mais, curieusement, Donald Trump a fait de même à cette occasion, selon les explications du porte-parole de la présidence américaine, Sean Spicer.
Pour ce qui est de l’aide militaire américaine à l’Egypte, le dirigeant américain en a assuré le maintien en public, sans donner de montant précis.