Le fabricant sud-coréen de téléphones mobiles Samsung a annoncé la semaine dernière, un bénéfice opérationnel en hausse de près de 50% au premier trimestre 2017.
Cette performance surprend d’autant plus que le constructeur sort de sérieux déboires avec le dernière modèle de sa «phlablette», le Galaxy Note 7.
Samsung Electronic a annoncé qu’il tablait sur un bénéfice d’exploitation de 8,3 milliards d’euros pour le premier trimestre 2017, un résultat qui serait en progression de presque 50% par rapport à la même période de 2016. Ce résultat, qui doit encore être confirmé à la fin du mois lors d’une publication détaillée, serait le deuxième meilleur bénéfice d’exploitation jamais réalisé par Samsung.
Selon les analystes, plusieurs raisons expliqueraient cette performance. Il y aurait principalement l’activité du constructeur dans les domaines des puces mémoires (semi-conducteurs) et des écrans à technologie OLED, où Samsung Electronics a une position historique de leader.
La demande des micro-puces est très forte avec l’explosion de l’électronique embarquée et des objets connectés. La demande est également très forte en ce qui concerne les écrans et tous les grands concurrents de Samsung Electronics, comme l’américain Apple, sont également ses clients.
Pourtant, ce bilan reluisant était loin d’être acquis au vu de l’année 2016 qu’a connue le fabricant sud-coréen. En plus des déboires judiciaires du petit-fils de son fondateur impliqué dans le scandale de corruption qui a entraîné la chute de l’ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye, le Galaxy Note 7 a dû être rappelé par Samsung en octobre 2016 suite à une affaire de batteries explosives.
Plus de trois millions d’appareils lui ont ainsi été retournés, une opération qui a coûté à l’entreprise environ 4.9 milliards d’euros, et le fabricant a aussi dû mettre fin à la production de l’appareil.