La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé jeudi un financement supplémentaire des Etats-Unis pour soutenir la sécurité alimentaire au Sahel. Cette partie de l’Afrique est en proie à la sécheresse.
Les pays sahéliens, à savoir, le Burkina – Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, ne sont pas dans la meilleure situation : déjà impliqués dans multiples tensions socio-économiques, ils doivent faire face à une forte aridité cette année. Ce climat a eu pour conséquence la famine. Ce qui a poussé, notamment, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), a faire une triste prévision : l’organisme spécialisé de l’ONU estime qu’un million et demi enfants sahéliens de moins de cinq ans pourraient souffrir, cette année, de malnutrition aigüe dans le cas où aucune mesure de lutte n’est prise. Aussi, les Nations Unies avaient lancé un appel à contribution en février dernier. Afin de lutter contre la famine au Sahel, il faut une aide d’urgence de 725 millions de dollars américains.
Les Etats-Unis ont daigné répondre favorablement à ce cri du cœur. Aussi, ont-ils débloqué une enveloppe de 120 millions de dollars pour le Sahel. Plus précisément, c’est « pour répondre aux besoins actuels, y compris la protection et l’assistance aux réfugiés, et pour prévenir une situation potentiellement bien plus grave » que présentement, précise le communiqué de la chef de la diplomatie américaine. Cette contribution porte à 200 millions de dollars américains les interventions des USA en faveur de cette région du continent noir.