Dans le cadre de l’enquête en cours sur les collusions du camp Trump avec la Russie, le gendre et conseiller du Président américain, Jared Kushner pourrait avoir à répondre, selon les médias américains, des contacts qu’il a eus avec des responsables russes avant et après l’arrivée de son beau-père à la Maison Blanche.
Entretemps, les enquêteurs poursuivent leurs investigations sur de possibles collusions entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et les responsables des piratages informatiques visant le camp démocrate pendant la présidentielle, que le renseignement américain a attribués à la Russie.
Cette enquête a été confiée le 17 mai dernier, à Robert Mueller, procureur spécial et ancien directeur du FBI.
Désormais, après le président Trump, c’est au tour de son gendre et conseiller, Jared Kushner de se retrouver sous les feux des projecteurs.
D’après le Washington Post et la chaîne NBC, ses contacts avec l’ambassadeur de Russie à Washington, Sergueï Kislyak, ainsi que le responsable d’une banque liée aux autorités russes, Sergueï Gorkov, suscitent les interrogations du FBI.
Son avocate Jamie Gorelick a assuré dans un bref communiqué publié jeudi, que son client était déterminé à totalement collaborer avec les autorités sur cette affaire.
Les contacts entre l’équipe de transition d’un président élu et des pays étrangers sont courants. Mais ceux des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et des responsables d’un pays que les renseignements soupçonnent d’être derrière les piratages informatiques visant le camp de la candidate démocrate Hillary Clinton, pendant la présidentielle suscitent un bon nombre d’interrogations.
Donald Trump a toujours démenti les accusations de collusion avec les Russes et dénoncé le 19 mai dernier, avant de quitter Washington, une «chasse aux sorcières», dont il serait la cible, et qui pèse de plus en plus sur son administration.