Les ministres des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte et des Emirats Arabes Unis (EAU), pays qui boycottent le Qatar, se sont réunis mercredi au Caire pour décider de la suite de leur plan d’action par rapport à Doha.
Dans un communiqué conjoint, ces quatre pays ont clairement déclaré qu’il est hors de question de lever l’embargo contre le Qatar tant que son gouvernement refusera de s’impliquer dans le combat contre l’extrémisme et le terrorisme.
Ryad, Manama, Le Caire et Abou Dhabi exigent à Doha de ne plus offrir l’asile à des éléments de mouvements terroristes, à faire taire le discours médiatique promouvant la haine et à ne plus s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres pays arabes.
Toujours dans la même adresse, l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte et les EAU invitent la communauté internationale à intervenir en faisant pression sur le Qatar dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme.
Les chefs des diplomaties des quatre pays réunis dans la capitale égyptienne ont rapporté que la réponse de Doha à leurs exigences était « négative ». Et d’ajouter que de mesures supplémentaires pourraient être prises « en temps opportun ».
De son côté, le ministre bahreïni a précisé que la question de la suspension de la participation qatarie au Conseil de Coopération du Golfe (CCG) sera traitée lors de la prochaine rencontre de cette organisation.