Donald Trump et ses attitudes contradictoires envers la Russie et la Chine

Le président américain Donald Trump qui présentait ce lundi, les grandes lignes de sa stratégie de sécurité nationale, a lancé des signes parfois contradictoires, à l’attention de la Chine et de la Russie, les accusant de travailler contre les intérêts américains, tout en affichant sa volonté de bâtir avec les deux pays de «grand partenariats».

Le discours de Donald Trump à la tour Ronald Reagan à Washington, devant environ 650 personnes, manquait singulièrement de ligne directrice. Dans un premier temps, il a accusé la Russie et la Chine «d’essayer de remettre en cause l’influence, les valeurs et la richesse de l’Amérique».

Il a insisté sur l’importance de la compétitivité économique des Etats-Unis, martelant sa détermination à lutter pour des échanges équilibrés, en particulier avec la Chine, présentée comme un pays «concurrent».

Mais dans le même temps, Donald Trump est longuement revenu sur la coopération entre les services de renseignement russe et américain qui a permis, selon Moscou, de déjouer un projet d’attentat à Saint-Pétersbourg.

Enfin, Donald Trump, qui a marqué une nette rupture avec son prédécesseur démocrate Barack Obama sur la scène internationale, n’a évoqué à aucun moment dans son speech, le changement climatique parmi les menaces qui pèsent sur les Etats-Unis.

Sa seule allusion à ce point a été une nouvelle dénonciation de l’«injuste» accord de Paris sur le Climat, pourtant signé par près de 200 pays, dont les Etats-Unis qui se sont récemment rétractés.

Donald Trump assure que les Etats-Unis resteront un leader mondial dans la réduction de la production traditionnelle, ainsi que des gaz à effet de serre, tout en assurant la croissance de leur économie.

Andreï Touabovitch