L’administration américaine a levé lundi l’interdiction d’entrée aux Etats-Unis qui concernait les réfugiés de onze nationalités, a annoncé le département de la Sécurité intérieure (DHS). Mais, en parallèle, les conditions d’admission des réfugiés ont été renforcées.
Le gouvernement américain n’a pas précisé les pays concernés par cette mesure. A en croire des organismes accompagnant les réfugiés, ce serait la Corée du Nord, l’Egypte, l’Iran, l’Irak, la Libye, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie et le Yémen.
La sécurité a été renforcée, ont par ailleurs annoncé les autorités américaines. De même, les procédures du Programme américain d’admission des réfugiés (USRAP) ont été renforcées, avec, entre autres, un durcissement des contrôles des demandes d’asile et une mise à jour régulière de la liste des pays à haut risque ainsi que des critères de sélection des réfugiés.
« Ces mesures de sécurité supplémentaires rendront (la tâche) plus difficile pour les mauvais acteurs d’exploiter notre programme pour les réfugiés et elles s’assureront que nous prenons une approche plus basée sur le risque dans la protection de notre patrie », a estimé la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen.
En outre, Washington a décidé de baisser considérablement le nombre d’admissions de réfugiés permises sur le sol américain pour 2018. Les Etats-Unis ne sélectionneront donc que 45 000 réfugiés, alors que ce nombre a atteint 53 000 personnes l’année dernière.