Dans son traditionnel discours à l’occasion du Nouvel an iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de la République islamique, s’est félicité de ce que son pays était parvenu «à neutraliser les plans des Etats-Unis» au Moyen-Orient.
Dans un discours prononcé dans la ville sainte de Mashhad, dans le nord-est du pays et retransmis par la télévision d’Etat, le Guide suprême Iranien a affirmé que le plan américain qui a été déjoué par l’Iran consistait à «créer des groupes oppresseurs et rebelles comme l’Etat islamique pour éloigner l’esprit des peuples de la région du régime usurpateur sioniste et de les occuper avec des conflits internes».
Au Moyen-Orient, l’Iran soutient les gouvernements syrien et irakien en envoyant depuis plusieurs années des «conseillers militaires» et des combattant «volontaires» iraniens mais aussi des afghans et des pakistanais dans les deux pays, afin de combattre les groupes djihadistes et rebelles, «à la demande des gouvernements et des peuples» syrien et irakien, comme a tenu à le souligner le Guide suprême.
Mais la présence de l’Iran dans ces pays est violemment dénoncée par les Etats-Unis, les pays européens comme la France et le Royaume-Uni, ainsi que par l’Arabie saoudite et Israël.
Israël se sent menacé par cette extension de la zone d’influence de l’Iran, se méfiant de son programme de missiles balistiques et de son programme nucléaire, même si ce dernier est désormais contrôlé suite à l’accord signé avec les grandes puissances en 2015. L’Arabie saoudite, l’autre grande puissance régionale, se méfie également de l’ombre que lui fait son rival.