Les avions de chasse de l’armée américaine ont mené samedi dernier, une frappe aérienne dans le sud de la Libye, tuant deux présumés terroristes qui prenait part à «une réunion de responsables terroristes».
Le raid aérien américain a été effectué en coordination avec le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, contre la cible visée dans la ville d’Oubari, située à 700 kilomètres au sud de Tripoli, dans une région désertique près de la frontière algérienne.
Des témoins cités par l’agence de presse Reuters ont rapporté que la frappe avait touché une maison en périphérie de la ville où se retrouvaient souvent des étrangers.
L’armée américaine et le GNA n’ont pas précisé les identités des deux présumés terroristes tués ainsi que celui du groupe auquel ils appartenaient.
Les forces américaines ont précisé être encore en train d’établir le bilan de l’attaque, en assurant qu’aucun civil n’avait été tué. L’objectif de ce raid, ont-elles ajouté, était bien «d’empêcher les terroristes de se regrouper» et de se réorganiser sur le sol libyen.
Le sud de la Libye est une zone stratégique dans la lutte contre les djihadistes qui l’utiliseraient comme zone de repli et de ravitaillement de leur groupe opérant notamment dans le nord du Mali. Différents groupes islamistes sillonnent cette région depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Plusieurs frappes aériennes ont été menées ces dernières en Libye par l’aviation militaire des Etats-Unis, dont une opération lancée fin 2016 pour chasser le groupe Etat islamique de la ville de Syrte, plus au nord. Des dizaines de suspects ont été tués l’année dernière dans des frappes aériennes en zones désertiques au sud de Syrte.