Le patron du Front de Libération Nationale (FLN), le parti politique au pouvoir en Algérie, Djamel Ould Abbes a lancé samedi, un nouvel appel pour un cinquième mandat du chef d’Etat Abdelaziz Bouteflika, malgré la gravité de son état de santé, rapporte l’agence de presse officielle APS.
Le 7 avril dernier, le secrétaire général du parti présidentiel, Djamel Ould Abbès avait publiquement évoqué le «souhait» et le «désir des militants de voir Bouteflika poursuivre son œuvre» après son actuel mandat, qui prend fin l’année prochaine.
Ould Abbes a abondé dans le même sens samedi dernier à l’occasion d’une réunion régionale à Djelfa, une localité située à 270 km au sud d’Alger.
«Cet appel au président vise à garantir la continuité pour la sécurité du pays et dans l’intérêt des générations montantes», a assuré Ould Abbès, soulignant que «le dernier mot à ce sujet revient au président lui-même».
Dans le même ordre d’idées, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a emboîté le pas au secrétaire général du FLN, en souhaitant le dimanche 15 avril dernier, que le président Bouteflika brigue un cinquième mandat.
Depuis 2013, l’état de santé du président Bouteflika, 81 ans, a été sérieusement fragilisé par l’un accident vasculaire cérébral (AVC) qui l’a cloué dans un fauteuil roulant et lui fait perdre ses capacités de locution.
Actuellement, des rumeurs insistantes en Algérie, font état d’une forte probabilité de la candidature de Bouteflika à la magistrature suprême pour un cinquième mandat, au moment où son pays est confronté à une grave crise économique et sociale engendrée par la chute des prix du pétrole qui constitue la principale recette extérieure du trésor public.