Le gouvernement italien va solliciter auprès de l’Union Européenne (UE) de plus grandes marges de manœuvre en matière d’investissements publics et de réformes, a déclaré le vice-président du Conseil italien et ministre du Travail et de l’Industrie, Luigi Di Maio.
Il a également plaidé pour que l’ensemble des Etats membres de l’UE disposent de régimes fiscaux et de systèmes de protection sociale similaires.
Dans une interview parue jeudi sur les colonnes du journal italien «La Stampa», Luigi Di Maio a prévenu que, «dans les prochains mois, l’attitude (de l’exécutif) va se distinguer de celle du passé ».
Il a annoncé des actions de son gouvernement 0en vue d’«obtenir des investissements plus importants et pour avoir la possibilité de mettre en œuvre des réformes structurelles dans les secteurs de la fiscalité et de la protection sociale».
Pour information, l’Italie est, après la Grèce, l’Etat le plus endetté de la zone euro, avec une dette estimée à environ 132 % de son PIB.
D’après les analystes, le programme de la coalition gouvernementale italienne, formée par le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) de Luigi Di Maio et La Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini, va engendrer une hausse des dépenses publiques à hauteur de plusieurs dizaines de milliards d’euros par an.