Le président américain Donald Trump a sommé l’Iran de ne « jamais plus menacer les Etats-Unis» afin d’éviter de subir des «conséquences telles que peu, au cours de l’Histoire, en ont connues».
C’est en majuscules que le milliardaire a haussé le ton dimanche envers Téhéran via le réseau social Twitter : «NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ETATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSEQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT », a-t-il posté en s’adressant à son homologue iranien, Hassan Rouhani. Et d’ajouter : « NOUS NE SOMMES PLUS UN PAYS QUI SUPPORTE VOS PAROLES DEMENTES DE VIOLENCE ET DE MORT. FAITES ATTENTION !».
Juste avant ce message, le dirigeant iranien avait conseillé à Donald Trump de «ne pas tirer les moustaches du tigre», affirmant qu’un conflit avec son pays serait la «mère de toutes les guerres».
De son côté, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a assuré lors d’un discours devant la diaspora iranienne dimanche en Californie, que Washington n’a «pas peur» de sanctionner «au plus au niveau» le régime iranien, traité de «cauchemar pour le peuple iranien».
Rappelons que les Etats-Unis ont décidé le 8 mai dernier de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien et de rétablir l’ensemble des sanctions levées dans ce cadre trop laxiste selon l’administration Trump.
Le 21 mai suivant, c’était au chef de la diplomatie américaine de présenter sa « nouvelle stratégie » ayant pour but d’obliger Téhéran à se soumettre à douze exigences draconiennes, sous peine de sanctions « les plus fortes de l’Histoire ».
Dans le même ordre d’idées, M. Pompeo a tenu dimanche un discours baptisé « Soutenir les voix iraniennes » lors duquel il a demandé au monde de « cesser de flirter avec un régime révolutionnaire » soupçonné de « corruption », de « terrorisme », de violations des droits humains et de persécutions religieuses.
Par ailleurs, le secrétaire d’Etat américain a confirmé le souhait de son administration de voir tous les pays diminuer leurs importations de brut iranien « au plus près de zéro » d’ici le 4 novembre prochain, sinon ils pourraient être sanctionnés par les Etats-Unis.