L’économie japonaise ne s’est pas encore totalement relevée du coup asséné par l’accident de Fukushima. Parmi les secteurs les plus touchés il faut compter ceux de l’agriculture, l’élevage et la pêche. Aujourd’hui encore une forte suspicion règne sur les produits alimentaires japonais, particulièrement ceux des régions voisines au lieu du drame. Des données contradictoires sur des taux de radiation circulent encore dans le pays.
Un fais divers annoncé la semaine dernière sur la NTV et le japan today a rallumé la tension sur Fukushima. Il s’agit d’un grossiste qui aurait changé les étiquettes indiquant le lieu de production des légumes mis en ventes. Cette disposition permet aux consommateurs d’être plus avisé et pourtant cela nuit considérablement aux produits en provenance de la zone Fukushima. D’après le cabinet du premier ministre japonais, rien que les pertes liés aux dégâts matériels causés par l’accident seraient de l’ordre de 217 milliards d’euro. S’il faut à cela ajouter les arrêts de productions des unités industriels et des PME suite aux coupures d’électricité et la méfiance des produits de la région, la note serait encore plus salée.
Le pays garde encore des séquelles du traumatisme lié au drame. Une bonne partie de la population souhaite l’arrêt complet des centrales sans aucune possibilité de reprise. Néanmoins un courant de réaliste pense que l’énergie nucléaire reste indispensable à l’industrie et à l’économie du pays en général. Ces derniers insistent cependant sur la nécessité des garanties de sécurité. Par ailleurs les autorités nippones restent très optimistes et affirment déjà que la page Fukushima est entrain d’être tournée, que le pays doit maintenant se tourner vers l’avenir.