John Bolton, le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche a qualifié mardi, de «très productives» ses discussions à Moscou avec de hautes responsables russes, dont le président Vladimir Poutine.
En l’absence de changement dans l’intention des Etats-Unis de quitter le traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire conclu avec la Russie pendant la guerre froide, le bilan des entretiens de Bolton à Moscou, reste mitigé de l’avis de nombreux observateurs.
Durant sa visite lundi et mardi à Moscou John Bolton a évoqué de nombreux sujets dont le conflit syrien, l’ingérence russe dans les élections aux Etats-Unis ainsi que le contrôle des armements, avec le président Poutine ainsi qu’avec plusieurs hauts responsables russes, dont le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le secrétaire du Conseil russe de Sécurité nationale, Nicolaï Patrouchev.
Il ressort de son entretien avec Vladimir Poutine, la tenue d’une future rencontre entre le président russe et son homologue américain Donald Trump programmé pour le 11 novembre prochain à Paris, en marge des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale, ainsi qu’une reprise en décembre, du dialogue russo-américain concernant la lutte contre le terrorisme. Une réunion d’hommes d’affaires russes et américains doit également être organisée au courant de l’année prochaine.
Mais là où cette visite aura déçu, c’est sur la question du traité de l’INF sur les armes nucléaires de portée intermédiaire. John Bolton a déclaré que les missiles russes en Europe violent actuellement le traité INF et il a répété au président russe que les Etats-Unis sortiraient de ce traité.
Il faudra attendra la rencontre du 11 novembre prochain entre Poutine et Trump pour une éventuelle évolution sur cette importante question.