L’entreprise américaine de réservation de voitures avec chauffeur Uber a annoncé hier mardi un vaste plan «air pur» pour que toutes ses voitures dans la capitale anglaise Londres soient électriques d’ici 2025.
Cet ambitieux projet nécessitera un investissement de 226 millions d’euros et pour le financer, l’entreprise a opté pour un supplément par course de 0,17 euros par kilomètre de «frais pour l’air pur» à Londres, ce qui représentera, pour une course moyenne, un supplément de 51 centimes d’euros. Uber estime qu’un conducteur faisant 40 heures par semaine pourrait bénéficier de 3.397 euros en deux ans et 5.094 euros en trois ans.
Uber a également annoncé des négociations en cours avec des constructeurs automobiles pour aider à l’acquisition de voitures électriques ainsi qu’un partenariat avec plusieurs réseaux de bornes électriques pour alléger les coûts.
En plus des voitures électriques, Uber prévoit à terme, d’autres possibilités pour son application comme des vélos, des scooters ou des transports publics.
Le Président-Directeur Général d’Uber, Dara Khosrowshahi a présenté ce plan comme la volonté de sa compagnie de soutenir les efforts du maire de Londres pour réduire la pollution et améliorer la santé.
Le gouvernement britannique prévoit la fin des véhicules à essence et au diesel en 2040, mais les responsables de Londres souhaitent anticiper cette fin du pétrole dès 2032 dans la capitale britannique.
Ce plan devrait permettre à Uber de redorer son blason dans une ville où sa licence avait été révoquée fin septembre 2017. Son service à Londres n’a pu être relancé que grâce à une licence temporaire qui lui a été accordée cet été.