Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est déclaré profondément préoccupé par la situation en Bolivie, tout en appelant à la plus grande retenue suite à l’annonce de la démission dimanche du président Evo Morales.
« Le Secrétaire général appelle également tous les acteurs à s’engager à parvenir à un règlement pacifique de la crise actuelle et à garantir des élections transparentes et crédibles », a-t-il ajouté dans une déclaration de presse.
Au pouvoir depuis treize ans, le Président bolivien a annoncé dimanche à la télévision sa démission, après trois semaines de contestation populaire.
L’armée et la police venaient de réclamer son départ, alors que le président avait annoncé la tenue d’une nouvelle élection présidentielle, après la publication d’un rapport de l’Organisation des Etats américains (OEA) réclamant l’annulation du scrutin contesté du 20 octobre pour cause d’irrégularités.
Par ailleurs, la démission de Morales a suscité une réaction internationale, dont de nombreux responsables de pays latino-américains qualifiant cette capitulation de coup d’Etat contre Morales.
Dans le même sillage, le gouvernement mexicain aurait proposé dimanche l’asile à Evo Morales après sa démission de la présidence de Bolivie.
L’ambassade mexicaine à La Paz a annoncé avoir accueilli dans la résidence officielle de la représentation diplomatique de fonctionnaires et de parlementaires boliviens.