Le nouveau gouvernement bolivien s’attend à des relations « très difficiles » avec le gouvernement d’Alberto Fernandez, qui entrera en fonction pour succéder au gouvernement du président sortant Mauricio Macri.
La tension marquerait les relations du futur gouvernement argentin avec le nouveau gouvernement bolivien car le « Kirchnerisme », en allusion à la tendance de l’ancienne présidente Cristina de Kirchner (2007-2015), a noué de très vastes relations avec l’ancien président bolivien, Evo Morales, actuellement exilé au Mexique.
La ministre bolivienne des Relations extérieures, Karen Longaric, a déclaré que les relations entre les deux pays voisins « seraient très difficiles » et souligné que l’ancienne présidente, élue au poste de vice-présidente d’Alberto Fernandez, « a toujours été une grande amie de Morales », qui dirigeait la Bolivie depuis 2006 avant sa démission en novembre dernier.
Et de souligner que la présidente intérimaire de la Bolivie, Jeanine Áñez, n’avait pas été invitée à assister à la cérémonie d’investiture d’Alberto Fernandez.