L’ancienne coalition majoritaire « Tous pour le changement » a critiqué la décision du gouvernement d’Alberto Fernandez d’annuler les décisions de sécurité prises par le gouvernement de Mauricio Macri, notamment celle permettant aux forces de sécurité de tirer sur des criminels et la décision d’utiliser des pistolets Taser (pistolet à impulsion électrique) au sein de certaines installations vitales telles que les aéroports et les gares.
Selon la cheffe de file de l’alliance et de l’opposition et ancienne ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, la décision du gouvernement actuel d’annuler un ensemble de mesures de sécurité prises par le gouvernement de l’ancien président Mauricio Macri « consacre les droits des criminels » dans ce pays d’Amérique du Sud, selon les médias.
Et d’avertir que, suite à l’annulation des décisions de sécurité mentionnées, les victimes de délits et les membres des forces de sécurité sont « impuissants » face au problème de l’insécurité.
La presse indique que le gouvernement d’Alberto Fernandez a aboli quatre des mesures de sécurité prises par le gouvernement de l’ancien président Mauricio Macri.
Les journaux précisent que la ministre de la Sécurité, Sabrina Frederic, a annulé, dans une décision publiée mardi au Journal officiel, une décision approuvée par le gouvernement Macri en décembre 2018 qui donne plus de liberté aux forces de sécurité fédérales dans l’utilisation des armes à feu face à un « danger imminent ».
Cette décision annule également la permission accordée aux forces de sécurité d’utiliser des armes paralysantes et non létales (Taser) dans un certain nombre d’installations telles que les gares et les aéroports.