L’équipe de campagne électorale du démocrate Michael Bloomberg a employé, à l’insu de l’ex-maire de New York, des détenus incité à passer des coups de fil pour soutenir sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, rapportait mardi dernier, le portail web «The Intercept».
En clair, l’équipe de campagne de Michael Bloomberg a engagé par l’intermédiaire de l’un de ses fournisseurs, une société qui gère des centres d’appel dont deux se trouvent dans des centres pénitentiaires dans l’Etat de l’Oklahoma, a précisé le même organe de presse.
Des prisonniers ont été payés pour passer des coups de fil au nom de Michael Bloomberg dans l’une de ces deux prisons au minimum. Il sied de signaler qu’un établissement pour femmes figure parmi ces deux centres pénitentiaires.
Le candidat démocrate, qui fait partie des hommes les plus riches à l’échelle mondiale, a admis que la dépêche était véridique, avant d’affirmer n’avoir pas été informé de cette démarche. Le milliardaire a immédiatement rompu ses rapports avec la société en question.
« Nous ne sommes pas d’accord avec cette pratique et nous allons nous assurer que nos fournisseurs examinent de près leurs sous-traitants à l’avenir», a assuré Bloomberg dans un communiqué.