Evo Morales, ancien président bolivien démissionnaire, réfugié en Argentine, a fait part de son intention de former un mouvement populaire armé s’il parvient à retourner en Bolivie.
Morales a indiqué qu’il souhaite créer « des milices armées à l’image de celles du Venezuela » au sein desquelles des millions de personnes sont engagées.
« Comment la paix et la démocratie peuvent-elles être garanties dans un pays sans droits si le gouvernement de facto de la Bolivie utilise via un décret des forces pour tuer et liquider un peuple sans défense ?
Le peuple, face à cette situation, s’organise dans divers organes pour assurer la sécurité, selon les propos de Morales, relayés par la presse.
La présidente intérimaire de Bolivie, Jeanine Añez, a critiqué les déclarations de Morales et souligné « l’orientation démocratique » des citoyens qui sont contre tous ceux qui souhaitent « semer la terreur et la violence ». Selon les médias, les déclarations de Morales montrent que « la paix, la réconciliation et la démocratie ne faisaient pas partie de ses options » lorsqu’il était au pouvoir.