Le Conseil de sécurité dédiée au processus de paix en Colombie au cours de laquelle le chef de la Mission de vérification de l’ONU dans ce pays sud-américain, Carlos Ruiz, a invité les autorités colombiennes à renforcer la protection au profit des anciens combattants démobilisés de la guérilla dissoute des Farc..
« La paix ne pourra être pleinement atteinte si les voix courageuses de responsables sociaux continuent d’être réduites au silence par la violence et si les ex-combattants qui ont abandonné leurs armes et qui se sont engagés à la réintégration continuent d’être tués », a souligné M. Ruiz, cité par la presse.
Le responsable onusien a également appelé le gouvernement à venir en aide à plus de 9.000 ex-guérilleros qui ont choisi de faire leur transition vers la vie civile en dehors des espaces de réintégration.
Pour rappel, 77 anciens combattants de la guérilla dissoute ont été tués en 2019, soit le bilan le plus lourd depuis la signature de l’accord de paix en 2016.
Lors de la réunion, la ministre colombienne des Relations extérieures, Claudia Blum, a mis en avant le rôle de son gouvernement dans la protection des anciens combattants, précisant que la récente mise en échec d’une tentative d’attentat contre le leader des ex-Farc, Rodrigo Londoño en était la preuve.