Trois roquettes se sont abattues dimanche sur l’ambassade américaine à Bagdad, la capitale de l’Irak, faisant au moins un blessé. C’est la première fois que ces missiles atteignent directement ce bâtiment situé dans la Zone verte ultra-sécurisée de la capitale irakienne.
Il est à noter que la représentation diplomatique des Etats-Unis en Irak avait été visée dimanche par cinq projectiles, mais seuls trois ont atteint leur cible. Une des roquettes s’est abattue sur un bistrot à l’heure du dîner, faisant au moins un blessé, d’après une autorité irakienne.
Quelques heures après ces frappes, Washington a «appelé le gouvernement de l’Irak à remplir ses obligations, afin de protéger (ses) installations diplomatiques».
En l’espace d’une semaine, l’ambassade américaine à Bagdad, rappelle-t-on, a été prise pour cible à deux reprises. Le 20 janvier dernier, trois missiles s’étaient écrasés non loin de la mission diplomatique des USA.
De son côté, le chef du gouvernement irakien, Adel Abdel Mahdi et le président du Parlement irakien, Mohammed al-Halboussi ont tous deux, condamné ces tirs. C’est une « agression qui pourrait transformer l’Irak en une zone de guerre », a estimé le Premier ministre.
Depuis septembre dernier, « il y a eu plus de quatorze attaques menées par l’Iran et les milices qu’il soutient contre du personnel américain en Irak», a déploré, par dans un communiqué, le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères.