Les autorités turques ont affirmé qu’un migrant avait été tué mercredi par des tirs des forces grecques alors qu’il tentait de franchir la frontière entre la Turquie et la Grèce, où des heurts ont éclaté dans la matinée, alors que la Grèce « dément catégoriquement » avoir tiré contre des migrants à la frontière gréco-turque (gouvernement).
Selon le gouvernorat d’Edirne (nord-ouest de la Turquie), six migrants ont été blessés par « des tirs à balles réelles ». L’un des blessés, un homme dont ni l’identité, ni la nationalité n’ont été précisées, est mort de ses blessures à la poitrine, a déclaré le gouvernorat dans un communiqué.
Par ailleurs ; des heurts se sont produits mercredi à la frontière turco-grecque, faisant au moins un blessé parmi les migrants, selon des correspondants de l’AFP.
Près du poste-frontière de Pazarkule (Kastanies, côté grec) un migrant a été blessé à la jambe par des tirs en provenance du côté grec après avoir tenté avec un groupe de réfugiés de découper le grillage dressé à la frontière pour pénétrer en territoire grec, a constaté un photographe de l’AFP.
Des échauffourées ont suivi cet incident au cours desquelles des migrants ont lancé des pierres en direction des forces de sécurité grecques qui ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogènes.
Plusieurs ambulances turques sont arrivées dans le secteur à la suite de ces heurts.
Entre samedi et lundi soir, « 24.203 tentatives d’entrées illégales ont été évitées, 183 personnes ont été arrêtées », selon le gouvernement grec.