Le président démocrate des Etats-Unis, Joe Biden va donner sa première conférence de presse «formelle», dans l’après-midi de ce jeudi 25 mars, a annoncé mardi son porte-parole, Jen Psaki.
Depuis son entrée en fonction le 20 janvier dernier, il ne s’est pas encore prêté à cet exercice éventuellement délicat, contrairement à ses prédécesseurs Donald Trump et Barack Obama au même moment de leur mandat.
A propos, le chef d’Etat américain a été déjà critiqué pour s’être montré réticent à réagir aux interrogations des journalistes dans le cadre de conférences de presse, lesquelles donnent libre cours à des relances ou à des questions plus gênantes.
D’ailleurs, certains de ses détracteurs s’en sont servis pour s’en prendre à lui en essayant de présenter un président extrêmement protégé par son proche entourage de crainte qu’il ne multiplie les gaffes.
Ces derniers temps, la porte-parole du président Biden a été questionnée à plusieurs reprises sur le motif pour lequel il tardait à donner une conférence de presse, au point de laisser paraître son énervement.
Le chef d’Etat américain «a participé à environ 40 questions/ réponses depuis son arrivée», a rétorqué Jen Psaki, parlant d’échanges informels et brefs entre Joe Biden et les journalistes dans le Bureau ovale ou au cours de ces rares déplacements dans le pays.