Au Brésil, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue samedi dernier afin d’appeler à la destitution du chef d’Etat, Jair Bolsonaro, en raison de sa gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus, à l’origine de plus d’un demi-million de décès dans le pays.
Les protestataires ont manifesté pour le quatrième week-end successif suite à l’appel des formations politiques de gauche et des organisations syndicales.
Ils s’opposent au dirigeant d’extrême-droite, qui fait l’objet d’une enquête pour avoir toléré des détournements de fonds publics dans l’achat de vaccins anti-coronavirus. Par ailleurs, le président Bolsonaro fait aussi l’objet d’une plainte en destitution déposée par les partis de l’opposition.
A Rio de Janeiro, des milliers de manifestants vêtus de rouge et protégés au moyen de masques ont marché en scandant des slogans comme «Dehors le criminel corrompu».
Ils ont condamné le lancement tardif de la campagne de vaccination anti-coronavirus sur le sol brésilien ainsi que le fort taux de chômage et ont demandé plus d’aides pour les populations pauvres faisant face à la pandémie.
Les médias locaux ont fait état samedi de protestations dans 20 des 26 Etats du pays. Toutefois, ces chiffres n’ont pas été confirmées par les organisateurs ou le gouvernement.