Le ministère colombien des Affaires étrangères a demandé au gouvernement haïtien de garantir les droits des détenus colombiens pour leur participation présumée à l’assassinat du président Jovenel Moise, faisant état d’ »irrégularités » relevées lors de la visite d’une mission consulaire.
La vice-présidente et ministre des Affaires étrangères colombienne, Marta Lucía Ramírez, a envoyé une lettre à l’ambassadeur d’Haïti en Colombie, Jean Mary Exil, exprimant sa préoccupation quant au fait que les détenus (18 soldats colombiens à la retraite) « n’ont reçu aucune forme d’assistance juridique, car ils ne leur ont pas affecté des avocats, dans le cadre du respect du droit à la défense, des garanties judiciaires et d’une procédure régulière ».
La ministre des Affaires étrangères demande au gouvernement d’autoriser les fonctionnaires colombiens à effectuer ces tâches, qui peuvent fournir l’assistance nécessaire aux détenus, conformément aux traités internationaux de protection consulaire.