La crise de l’eau qui frappe le pays menace d’approfondir son pouvoir érosif sur la production d’électricité qui provient des barrages hydroélectriques et des centrales thermoélectriques ainsi que nucléaires installées au Nord-Est et au Sud du pays.
Les plus grands barrages hydroélectriques ont vu leur capacité de production réduite de 50 % à cause de la crise, rappelant que le pays enregistre « la pire descente du fleuve Paraná en 77 ans et un déficit de précipitations dans les montagnes de Patagonie qui dure depuis 15 ans mais qui s’est aggravé en 2021 ».
Selon les prévisions météorologiques, cette situation va se poursuivre au moins jusqu’en octobre prochain, avec des problèmes d’approvisionnement en eau potable, des difficultés de la navigabilité à travers les rivières et son impact sur les installations portuaires et l’activité des différents secteurs productifs.