Washington ne va pas inviter Pretoria au Sommet du G20 prévu en 2026 aux USA (Officiel)

Le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio a rappelé ce mercredi 3 décembre, les raisons pour lesquelles son pays ne souhaite pas inviter l’Afrique du Sud au prochain Sommet du G20 prévu en 2026 en Floride aux USA.

«L’année prochaine, les États-Unis accueilleront les 20 plus grandes économies mondiales pour la première fois depuis 2009. Coïncidant avec le 250e anniversaire des États-Unis, le G20 de 2026 sera l’occasion de reconnaître les valeurs d’innovation, d’esprit d’entreprise et de persévérance qui ont fait la grandeur de l’Amérique et qui constituent une feuille de route vers la prospérité pour le monde entier», a mis en avant le Département d’Etat dans un communiqué expansif.

«L’Afrique du Sud est entrée dans l’ère post-guerre froide avec des institutions solides, d’excellentes infrastructures et une bonne réputation dans le monde. Elle possédait bon nombre des ressources les plus précieuses au monde, certaines des meilleures terres agricoles de la planète, et était située à proximité de l’une des principales routes commerciales mondiales», a relevé Marco Rubio.

Il a en revanche asséné des critiques viriles à la gouvernance actuelle du pays de Cyril Ramaphosa, en soulignant qu’«avec Nelson Mandela, l’Afrique du Sud avait un dirigeant qui comprenait que la réconciliation et la croissance économique tirée par le secteur privé étaient la seule voie vers un pays où chaque citoyen pourrait prospérer. Malheureusement, les successeurs de Mandela ont remplacé la réconciliation par des politiques redistributives qui ont découragé les investissements, et poussé les citoyens sud-africains les plus talentueux à s’exiler».

«Les quotas raciaux ont paralysé le secteur privé, tandis que la corruption a conduit l’État à la faillite (…) Pour ces raisons, le Président Trump et les États-Unis n’inviteront pas le Gouvernement sud-africain à participer au G20 pendant notre présidence. Il y a une place pour les désaccords de bonne foi, mais pas pour la malhonnêteté ni pour le sabotage», a affirmé le Chef de la diplomatie américaine dans son communiqué.

«Plutôt que d’assumer la responsabilité de ses échecs, le gouvernement sud-africain radical dirigé par l’ANC a cherché à faire de ses propres citoyens et des États-Unis des boucs-émissaires», a poursuivi Marco Rubio dans son communiqué.

«Comme l’a souligné à juste titre le Président Trump, l’appétit du Gouvernement sud-africain pour le racisme et sa tolérance à l’égard de la violence contre ses citoyens afrikaners sont désormais ancrés en tant que politiques intérieures centrales», a déploré Marco Rubio, alors que Pretoria dénonce depuis fin novembre 2025, des accusations creuses de Washington dénuées de toute base véridique sur les Afrikaners.

 

Andreï Touabovitch