Dans un an, les travaux relatifs à la construction d’un troisième aéroport à Istanbul pourraient être lancés. Un calendrier établi par le maire de Kadir Topbas, agglomération choisie pour abriter la nouvelle plate-forme.
Cet aéroport sera plus vaste que tous les autres de Turquie. Il prendra place au nord de la capitale économique et, plus précisément, aux environs du lac Terkos. C’est tout un espace qui permettra de viser loin : l’aéroport ambitionne d’atteindre 150 millions de passagers par an. Cette population correspond à un peu plus de 4 fois que celle accueillie d’ordinaire par l’aéroport international Atatürk (35 millions d’usagers), le premier construit dans la mégapole. Ayant pris place à 20 km du centre-ville stambouliote, celui-ci reste, jusqu’à présent, la plus grande structure de ce type. Malgré cela, il ne suffit plus à canaliser le flux sans cesse croissant des voyageurs passant par la Turquie. C’est pourquoi, en termes de capacité d’accueil, le benjamin des aéroports se veut être le meilleur : il va doc disposer de 6 pistes de décollage ou d’atterrissage pour ce faire. A l’heure actuelle, très rares sont les aéroports équipés de telles infrastructures. Du coup, la plateforme en projet se hisserait très rapidement parmi les meilleures au monde.
Si l’on s’en tient aux propos du ministre turc des transports datant de septembre dernier, les premiers vols en provenance du 3è aéroport d’Istanbul vont débuter en 2016. Une échéance en proie au scepticisme de bien d’observateurs : le lancement officiel de ce chantier à été moult fois reporté. Entre temps, Istanbul usera de ce qu’il a disponible. En dehors de l’aéroport international Atatürk, la ville dispose d’un autre aéroport. Fort de 3,5 millions de clients par an, le Sabiha Gokcen allège un tant soit peu la charge du premier en concentrant essentiellement des compagnies low-cost.