Japon : mise au point sur la BoJ

Bank-of-JapanDans son édition du mardi dernier, le Mainichi annonçait un prochain élargissement du mandat de la Banque Centrale du Japon (BoJ) à l’emploi. Ce qui a été immédiatement et formellement démenti par le gouvernement japonais.

Selon le quotidien japonais, la responsabilité de créer des conditions favorables à l’augmentation du nombre d’emplois reviendrait désormais à la BoJ. Tout le contraire de ce que pense le gouvernement. A peine cette nouvelle a paru dans les colonnes du journal, les ministres de l’Economie et des Finances ont tenu à rectifier ces allégations, estimant, entre autres, que l’emploi n’est, nulle part excepté aux USA, érigé en objectif de politique monétaire. Ils se sont par ailleurs appesantis sur l’objectif d’inflation fixé par le nouvel Exécutif. Celui-ci, de 2 %, sera le socle de la stratégie adoptée de commun accord avec l’institut d’émission.

Par ailleurs, le gouvernement de Shinzo Abe envisage de lancer un grand programme de soutien à l’économie. Ce, d’autant plus que la valeur du yen ne cesse de baisser en l’absence de mesures contre l’inflation. Cette nouvelle politique consistera en la ratification, le mardi 15 janvier prochain d’un collectif budgétaire de 13 100 milliards de yens (143 milliards de dollars américains). De cette somme, 110 milliards de dollars américains vont être destinés à relancer l’économie tandis que le reliquat de 33 milliards de dollars américains constituera une caisse de compensation du déficit constaté dans le système de retraite.

Pour que ces propositions entrent en vigueur, il faudra attendre jusqu’à la prochaine réunion de politique monétaire de la BoJ, prévu le 21 et 22 janvier. Pour l’heure, l’objectif d’inflation demeure à 1 %, taux fixé par le précédent gouvernement.

Andreï Touabovitch

2 thoughts on “Japon : mise au point sur la BoJ

  1. Que ce soit la BoJ ou n’importe qu’elle autre institution japonaise, le problème du chômage nécessite du temps et des moyens pour y remédier

  2. Il faut faire confiance à la capacité des japonais de se remettre vite en selle. Une catastrophe comme celle de Fukushima aurait terrassé pour de nombreuses années bien d’autres pays

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